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Corruption-a-la-culture-en-Algerie

L'Algérie est officiellement parmi les pays les plus corrompus du monde.

Les gens intègres et honnêtes sont licenciés, les corrompus restent avec Toumi la corrompue, surtout quand ils occupent des postes importants... Les autres se taisent.
Comment la Présidence peut-elle avaliser ces fins de fonction alors que ces cadres ont des décrets présidentiels !!!! C'est ça l'Algérie ? On met aussi facilement fin aux fonctions des cadres supérieurs de l'Etat, au bon vouloir d'un ministre, sans que la présidence ne fasse une enquête ?

Une femme avide et corrompue qui se comporte avec des cadres comme s'ils étaient des serviettes jetables, une honte dans ce pays !
Une maffia à la tête de la culture algérienne !!

La corruption a gangrené la société algérienne. La tchippa en slang ou Rachwa sont devenu partie intégrante du quotidien des algériens. Pour n'importe quelle démarche ou service, on vous demande la tchippa...ou comme disent-ils "une offrande". Une forme de Racket à échelle nationale. Le crime organisé à tous les recoins de rues. N'importe quel zoufri vous demande la chkara, pour un petit service ou un travail qui est déjà rémunéré. Pourtant la Rachwa n'est pas des moeurs algériennes. Nous sommes connu pour être un peuple de dignité, fier et d'honneur. Mais je me rend compte que tout a changé, el Rjal ne sont plus Rjal, el Rokhs wel skata sont devises de bon nombre de zwefra. Les gens s'habituent de plus en plus à cette pratique. La tchippa est devenu quelque chose de normale, certains s'en accommodent, d'autres observent, les bras baissés. Les victimes de tchippa se font spolier au quotidien et leur ras le bol est vite aspiré dans les airs polluées survolant la triste réalité algérienne. Comment faire pour éradiquer cette pratique? Peut être qu'il suffirait que les gens refusent de donner la chkara, ça contribuerait à la mise a terme. Une autre idée serait de piéger les demandeurs de Tchippa et d'envoyer ces preuves aux autorités ou tout simplement de les diffuser sur le net. Bonne idée, utilisez la technologie pour combattre ce fléau...avec vos portables téléphones super high-tech, tous munis de camera et de bluetooth, enregistrez en flagrant délit les voyous et transmettez ces vidéo sur le net et par bluetooth. Par exemple, les pervers qui se passent des vidéo de jeunes filles, au lieu de vous passez ce genre de video et de leur causer des problèmes avec leur entourage...envoyez des vidéos piégeants les corrompus. Je ne dis pas que cette idée marcherait...mais c'est une contribution et non pas des moindres.
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#Posté le vendredi 23 mai 2008 07:27

Modifié le samedi 24 mai 2008 12:23

Algérie- Jusqu'où la corruption ?

Coup sur coup, en deux rapports explosifs, l'Association algérienne de lutte contre la corruption (AACC) a ébranlé par deux fois le monde politico-médiatique. D'abord en publiant ses observations et ses enquêtes sur l'étendue de la corruption dans les wilayas et les communes. Ensuite en révélant la face cachée de Sonatrach et du secteur pétrolier, fortement soupçonnés de graves dissimulations.

Alors, jusqu'où la corruption en Algérie ? Quelle est toute la vérité ? Et comment y remédier ?

Pour se représenter la politique de lutte contre la corruption en Algérie, il faut se représenter un lutteur spécialiste de la lutte greco-romaine qui lutte contre lui-même, sous les yeux d'une foule qui regarde ailleurs.

Un observatoire de la corruption en Algérie ou une politique contre l'argent sale et les pots-de-vin sont pour la consommation des médias ou celles des opinions occidentales à attirer. Un petit patron algérien privé y croit autant que l'on croit, aujourd'hui, au socialisme. Le premier constat est que la corruption n'existe pas en Algérie, c'est pourquoi on ne peut pas lutter contre. On ne la voit jamais, mais il arrive que l'on puisse en sentir les lignes de forces et l'univers discret et pesant dans les propos d'un petit patron algérien qui tente sa survie dans le complexe général de cette industrie libre et qui se laisse aller à la confidence. Elle a ses règles qui sont strictes et obéit à des normes qui lui assurent la marge clandestine.

- 1° «D'abord l'humilité», nous expliquera un jour un Algérien propriétaire d'une petit complexe touristique en Algérie. «La plus grave faute, lorsque vous êtes un privé et que vous avez un problème à régler ou un agent à souffrir, est de croire que vous pouvez casser le chantage d'un petit agent de l'Etat qui vous demande sa part, en allant se plaindre à son chef ou à son seigneur à Alger. Le résultat possible est que le patron de cet employé vous demandera plus que ce que demandait son subalterne pour vous régler le même problème. Ceci dans le meilleur des cas, c'est-à-dire celui où l'affaire est encore négociable dans la discrétion». L'autre possibilité est que le patron vous demande de payer son «intervention» puis vous laisse tomber dans les bras de son subalterne qui va vous faire payer dix fois la prestation en y mettant le prix d'une longue hésitation, de faux rendez-vous et de petites colères «destinées à vous inculquer, une fois pour toutes, les rapports de force» et la véritable hiérarchie du réel.

- 2° «La deuxième des règles et celle de la lucidité», continue notre témoin. «L'erreur à ne jamais faire c'est d'étaler le problème en public, recourir à des journaux ou à la justice ou aux procédures de recours administratifs. C'est une grosse erreur car vous oubliez que vous ne pouvez rien prouver car la corruption n'existe pas et reste impossible à démontrer. Ce que vous en récoltez c'est le malheur d'être définitivement grillé dans le circuit des affaires. Vous devenez infréquentable, peu sûr et donc peu efficace pour vos affaires et les affaires des autres. Certains ne vont plus vous recevoir dans leurs bureaux par la suite et là, si vous êtes un homme d'affaires, votre affaire est une affaire qui vous reste sur les bras. Un certain nombre de vos demandes de dossiers de crédits, de facilités, d'investissements et d'autorisations vont prendre le long chemin du pèlerin qui va à pieds à La Mecque. Chaque étage de la machine algérienne aura son idée sur vous et tout le monde va vous expliquer indirectement que puisque vous avez choisi la loi et ses procédures, l'administration va faire la même chose jusqu'à ce que vous fêtiez votre 70ème anniversaire», résume avec humour notre témoin. Dans le milieu, il y a la solidarité et «une affaire peut être négociée à l'amiable tant qu'elle n'a pas atteint la surface». «Si vous vous amusez à vous défendre en public, c'est tout le monde qui se ligue contre vous.

Même vos propres amis dans les affaires puisque vous leur portez préjudice d'une certaine manière».

- 3° «La troisième règle est la perspicacité». Notre bonhomme est un bonhomme qui travaille dans le tertiaire, en Algérie. «Lorsque vous avez une affaire, vous apprenez très tôt à calculer la marge nécessaire des gratuités des services». Chaque secteur du complexe-Etat a son quota de jours gratuits et de prise en charge totale, à l'oeil. «Etre un bon patron, c'est savoir calculer cette marge pour ne pas faire sombrer le complexe hôtelier dans la ruine, mais aussi bien distinguer dans le lot des demandeurs ceux qui peuvent vraiment vous faire mal et ceux qui ne sont là que pour tester votre docilité. Cela n'est pas souvent évident et il faut en la matière avoir une longue expérience. Un petit agent d'une administration annexe que vous négligez sera peut-être, un jour, à l'origine d'une brigade de contrôle qui vous fera payer ce qu'un gros cadre de l'Etat aurait été incapable de vous faire subir». L'équation est mathématique, mais fonctionne à l'intuition pure. La paix absolue s'obtient en offrant le gîte et le couvert -et la boisson- gratuitement, à tout ce beau monde de la prédation para-administrative et donc fermer boutique à la fin de la saison. «L'autre solution et de demander à tout le monde de payer ses vacances comme tout bon citoyen algérien, mais là aussi on risque de se faire fermer la boutique à la fin de la saison pour une histoire de conformité d'un plafond avec un texte datant de 1967». «Le problème en Algérie c'est que l'on ne sait pas toujours qui commande qui et qui il faut payer. Contrairement au Maroc ou à la Tunisie, la corruption en Algérie n'est pas organisée et ses adresses sont floues. On perd un temps fou à distinguer dans le labyrinthe «Qui commande qui?», pour pouvoir payer là où il faut, la personne qu'il faut et dans le temps qu'il faut.

- 4° «La quatrième règle est celle de la prévoyance». C'est un autre bonhomme de l'Algérie qui négocie sa présence dans le privé algérien qui nous l'explique. «Il faut être à l'écoute des nouvelles nominations et faire acte d'allégeance le plus vite possible. Lorsque vous êtes convoqué pour un prétexte futile dans un bureau quelconque, prévoyez quelques invitations d'honneur pour une prochaine réception, découvrez quelques relations communes, de préférence anciennes ou familiales pour ne pas multiplier les pourcentages et ayez à l'esprit de montrer votre disponibilité pour un quelconque service futur éventuel. C'est chez vous que votre haut cadre doit se sentir chez lui». Et dès les premiers jours du marquage du territoire et du test des pouvoirs.

- 5° «La patience et la rapidité dans l'intuition». «Lorsque vous êtes coincé et que vous voyez que toutes vos démarches légales se heurtent à des refus presque systématiques, dans des administrations pourtant cloisonnées et qui, apparemment, n'ont aucun rapport entre elles, il vous faut comprendre qu'il y a un super gros parrain, très, très haut placé, une sorte de guichet unique qui vous indique son chemin et le chemin de son bureau de la manière la plus subtile. Bien sûr, vous ne verrez jamais cette personne, mais comme vous en reconnaîtrez l'émissaire à l'instant même où il se présente à vous. L'intermédiaire ne vous vendra rien sauf le temps, mais c'est justement cela que vous voulez gagner. Le temps que vous auriez pu dépenser à attendre un cachet humide, une autorisation ou un accord écrit pour votre projet.

Sa facture n'a rien d'illégale, elle est même la bienvenue. Si vous cherchez un terrain, il vous le trouve, même sous les pieds d'un wali ou dans un cimetière grec. Il vous le fournit au prix de l'Etat, avec les papiers de l'Etat et les actes de l'Etat. Ce que vous lui payerez, peut-être quatre fois plus que ce que vous avez acheté, c'est le miracle de la rapidité». Bien sûr c'est illégal et immoral. «Mais les choses fonctionnent ainsi et personne ne va en guerre contre ces règles sans finir comme salarié, ou pire, comme petit prête-nom».

- 6° «La profonde conviction que tout est fragile». «Avec de telles règles pour faire fortune ou seulement défendre la sienne, il faut être idiot pour ne pas comprendre que toute entreprise est presque un jeu de hasard, de baraka et de ruses et d'homonymes. On fait des affaires parce qu'on comprend d'abord comment elles se font et avec qui. Avec la marge magique on gagne certes du temps, mais ce gain est précaire car, du coup, on n'est couvert que par des noms et des personnes qui peuvent partir un jour ou l'autre». Si la corruption fait gagner du temps, elle introduit aussi son client dans l'univers des humeurs, où tout dépend de tout et de rien. «On peut gagner gros, mais aussi perdre le tout. Avec de telles règles de réussite, l'entreprise algérienne du privé en est encore à la mentalité de l'opportunité, de la razzia et de la bonne affaire». «La conclusion: l'économie algérienne n'est pas encore au stade du marché libre: c'est une économie qui passe de l'époque du «dirigé» à celle des rapports de force».


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#Posté le vendredi 23 mai 2008 07:12

Le chef de la DGSN en flagrant délit


Attention un agent des moukhabarat dort en chacun de nous.


Tout le monde sait que plus un pays est civilisé moins sa police est nombreuse. Question d'observation et de bon sens. Pourtant, il y a une dizaine de jours, le colonel Ali Tounsi, chef de la DGSN depuis mars 1995, a affirmé, dans les pages du quotidien El-Khabar, que la densité policière en Algérie était de « 380 habitants par policier », une quantité « loin de l'objectif de 250 habitants par policier selon les normes internationales »(1).<!--[endif]-->

D'abord, il n'y pas de « norme » internationale. Ce concept est simplement une fable. On pourrait parler d'une moyenne mondiale en tant que valeur descriptive mais non normative. Selon les Nations Unies, le United Nations Office on Drugs and Crime, il y a en moyenne 400 habitants par policier sur le globe, cette densité policière variant significativement selon les régions(2). Par exemple, elle est de 800 habitants par policier en moyenne en Afrique, d'à peu près 500 habitants par policier en Asie et en Amérique centrale, et de 400 habitants par policier en Europe de l'ouest (3). Au pays du maître des dictatures arabes, Bush, la densité policière est de 1 policier pour 435 habitants, au Canada elle est de 550 habitants par policier, en Finlande elle est de 641 habitants par policier, au Japon elle est de 559 habitants par policier, en Suisse elle est de 550 habitants par policier, alors qu'en Grande-Bretagne elle est de 1 policier pour 415 habitants(4).


La masse policière en Algérie a évolué de façon dramatique depuis le putsch militaire de 1992. Si on prend les chiffres publiés dans la presse algérienne (5) et les statistiques démographiques de l'Office National des Statistiques (6) , elle est passée de 563 habitants par policier en 1990, à 343 habitants par policier en 1992, à 307 habitants par policier en 2000, à 305 habitants par policier en 2007, et elle sera de 173 habitants par policier au début de 2009. Clairement, depuis le coup d'Etat, la densité policière est supérieure à la moyenne mondiale ; on peut parler de poussée policière de plus en plus forte sur le citoyen algérien.
Ce n'est là qu'une estimation charitable de ce ballonnement policier. En fait, ces chiffres sont calculés en présupposant que les policiers sont répandus uniformément par rapport à la population. Mais, en fait, selon les déclarations de Tounsi, 190 daïras sur les 550 existantes n'ont pas de « structure de sûreté », ce qui veut dire qu'il faut pondérer à la hausse la concentration policière réelle des zones où la police est présente. Juste pour donner une idée, on sait, selon l'ONS, qu'il y a 2'563'428 habitants à Alger et que la présence policière est de 20'000 flics (7), ce qui donne une densité de 128 habitants par policier. Le pauvre Algérois est surveillé par 3 fois plus de flics que la moyenne mondiale, et par 5 fois plus qu'un résident d'Helsinki. Mais cela ne rassure pas le sieur Tounsi et ses chefs militaires qui promettent 40000 policiers pour la capitale dans 2 à 3 ans (8),<!--[endif]--> ce qui va carrément doubler cette surintensité policière.

Ces calculs sous-estiment, cependant, de loin la réalité, parce qu'en fait les indicateurs estimés ci-dessus pour l'Algérie ne prennent pas en compte les effectifs de la gendarmerie, corps de surveillance civil-militaire de la société, un instrument policier napoléonien particulier aux ex-colonies françaises. Si on additionne police et gendarmerie, en utilisant les chiffres publiés par la presse algérienne sur ces deux corps et les statistiques démographiques de l'ONS (9) , on trouve une évolution de 315 habitants par policier ou gendarme en 1990, à 223 habitants par policier/gendarme en 1992, à 176 habitants par policier/gendarme en 2000, à 160 habitants par policier/gendarme en fin 2007. Il est prévu que ce poids policier atteigne un policier/gendarme pour 108 habitants à la fin de l'année 2008. L'Algérien serait alors surveillé par trois fois plus d'agents que la moyenne mondiale.<!--[if !supportFootnotes]-->

Mais même cette estimation reste une minoration de la densité policière autour du citoyen algérien. Le fait est que les indicateurs que nous avons passés en revue sont calculés en présupposant des armées démocratiques qui ne sont pas impliquées dans le contrôle interne de la population. Or l'armée algérienne n'est pas l'armée finlandaise, japonaise ou canadienne. C'est une armée prétorienne (10) dont la hiérarchie reproduit la doctrine militaire coloniale qui priorise le contrôle interne sur la défense externe. Depuis le putsch militaire de 1992, l'Algérie est sous un état d'urgence que l'armée a utilisé pour appliquer une stratégie contre-insurrectionnelle dont l'exercice de la terreur et de pouvoirs de police sur la population est la composante fondamentale (11).

Si on comptabilise alors tous ceux qui exercent des pouvoirs de contrôle sur la population (armée, police, gendarmerie et milices paramilitaires), on trouve en ce début 2008 une densité de 1 membre des forces de sécurité pour 46 habitants, qui équivaut à 21.7 pour 1000 habitants. En 2009 cette densité progressera à 1 pour 40 habitants, soit 24.7 membres des forces de sécurité pour 1000 habitants. Ces estimations sont conservatrices car basées sur seulement 250'000 miliciens alors que des sources crédibles estiment ce nombre à entre 0.5 et 1 million (12) ; si l'index était calculé avec 500'000 forces auxiliaires cela donnerait, pour 2008, une densité de 1 membre des forces de sécurité pour 34 habitants, soit 29.4 membres de ces forces pour 1000 habitants.

Mais prenons la valeur modérée de 21.7 membres des forces de sécurité pour 1000 habitants. Cette densité sécuritaire est environ 9 fois plus grande que la moyenne mondiale de 2.5 pour 1000 habitants. Elle est aussi 10 fois supérieure à la concentration de forces dans l'Allemagne sous occupation alliée, en 1945, qui, elle, était de 2.2 pour 1000 habitants (13). Elle est supérieure à la valeur indicative de 20 pour 1000 habitants qui est le rapport de force que la Grande-Bretagne a utilisé pour maintenir violemment son occupation de la Malaisie et de l'Irlande du nord (15).<!--[if !supportFootnotes]-->La concentration sécuritaire en Algérie est de l'ordre de grandeur de la force utilisée dans des opérations de stabilisation dans de graves crises ou bien dans des campagnes contre-insurrectionnelles dans des pays sous occupation, comme l'indique les données du graphe ci-dessous (14).
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#Posté le samedi 15 mars 2008 06:57

Signer la pétition contre 3éme mandait de bouteflika

Pour signer la pétition:

respecter.la.constitution@gmail.com







Non à la constitutionnalisation de l'autoritarisme


« Quelqu'un est-il contre ? » le troisième mandat s'est exclamé le Président de la République à Tamanrasset. La réponse est oui. L'article 74 de la Constitution ne limite-t-il pas le nombre de mandats présidentiel à deux ? L'Algérie de 2008, celle des harraga, de la cherté de la vie, du chômage et des kamikaze, n'a-t-elle pas d'autres priorités que d'organiser la poursuite du statu quo ?
La campagne qui fait croire que le troisième mandat pour le président Bouteflika est une revendication nationale et populaire est une flagrante violation de la Constitution. Pour les promoteurs de cette campagne, la loi fondamentale du pays est un simple obstacle à contourner sur la voie d'une nouvelle présidence à vie.
Nous, citoyens algériens, outrés par cette dérive, n'entendons pas accepter le fait accompli. Nous comptons nous mobiliser contre l'amendement de l'article 74 et, plus généralement, contre la révision constitutionnelle annoncée, qui renforcera les pouvoirs du Président de la République, déjà exorbitants, aux dépens de ceux du Parlement.
L'Algérie a connu une période de « stabilité des hommes » comme celle à laquelle aspirent les promoteurs du troisième mandat : le Président avait tous les pouvoirs, l'Assemblée nationale quasiment aucun, le poste de Chef du gouvernement n'existait pas et le nombre de mandats présidentiels était illimité. Combinée à l'injustice sociale, cette « stabilité » a donné l'explosion d'octobre 1988.
La Constitution de février 1989 a été acquise aux prix de la mort de centaines de jeunes. Elle a incarné le cadre républicain de l'Etat aux pires des années de violence. Les dizaines de milliers de victimes lui donnent une symbolique que trahit le coup de force en préparation.
Cette Constitution propose un standard minimal dans le partage des pouvoirs et la protection des libertés auquel la pratique politique n'a jamais réussi à se hisser. Les dernières années ont banalisé le viol de ce texte : le recours « ordinaire » aux ordonnances législatives, le transfert de la majorité des pouvoirs du Chef du gouvernement au Président de la République, l'application de projets de loi avant même leur adoption, la cession de domaines publics inaliénables, la pratique de la torture et de la mise au secret, le musellement de la presse, le déni des droits de manifestation et d'association, la restriction du droit de grève...
La «dérogation permanente » à la Constitution comme mode de gouvernement a aggravé les problèmes du pays : désespoir suicidaire des jeunes, escalade du terrorisme, généralisation de la corruption, enracinement de la pauvreté. Conséquence : les Algériens ne croient plus aux élections ni aux institutions.
L'heure est à l'application de la Constitution, pas à sa révision.
Nous nous déclarons mobilisés contre la fatalité du pire. Nous appelons tous ceux qui s'opposent au projet d'une constitutionnalisation de l'autoritarisme à joindre leurs efforts aux nôtres pour défendre ensemble les libertés démocratiques et le principe d'alternance au pouvoir.




لا لإضفاء الدستورية على التسلط


"هل هناك من هو ضد...؟" العهدة الثالثة، هذا ما صرح به رئيس الجمهورية في تامنراست.
الجواب هو نعم.
ألا تحدد المادة 74 من الدستور عدد العهد الرئاسية باثنتين؟
وهل جزائر 2008، جزائر الحراقة وغلاء المعيشة والبطالة والانتحاريين، ليست لها أولويات أخرى غير تنظيم استمرار الوضع القائم؟ إن الحملة التي تصور عهدة ثالثة للرئيس عبد العزيز بوتفليقة مطلبا وطنيا وشعبيا خرق صارخ للدستور. فبالنسبة للمروجين لهذه الحملة يعد القانون الأساسي للبلاد مجرد حاجز بسيط يجب تجاوزه لتعبيد طريق رئاسة جديدة لمدى الحياة.
نحن، موطنون جزائريون، ساخطون على هذا الانحراف، لا نقبل أن يفرض الأمر الواقع. إننا ننوي تعبئة أنفسنا ضد تعديل المادة 74 وبصفة أوسع ضد التغيير الدستوري المعلن والذي يقوي سلطات رئيس الجمهورية، وهي حاليا مفرطة، على حساب سلطات البرلمان.
لقد عرفت الجزائر مرحلة "استقرار الرجال" كتلك التي يصبو إليها المروجون للعهدة الثالثة: كانت للرئيس كل السلطات ولا يمتلك المجلس الوطني أية سلطة تقريبا ولا وجود فيها لمنصب رئيس الحكومة وعدد العهد الرئاسية لا حدود لها. وباقترانه بالغبن الاجتماعي أنجز هذا "الاستقرار" انفجار أكتوبر1988. لقد كانت أرواح المئات من الشباب الثمن الذي دفع لاكتساب دستور 23 فبراير 1989. وقد جسد هذا الدستور الإطار الجمهوري للدولة خلال أسوء سنوات العنف. وعشرات الآلاف من الضحايا تعطيه رمزية تخونها عملية العنف التي يتم التحضير لها.
يقترح هذا الدستور أبسط معيار في تقاسم السلطات وحماية الحريات، لم تتمكن الممارسة السياسية أن تسمو إليه. وقد كرست خلال السنوات الأخيرة التعود على اغتصاب هذا النص الدستوري: لجوء "عادي" للتشريع بالمراسيم، تحويل أغلب سلطات رئيس الحكومة لرئيس الجمهورية، تطبيق مشاريع قوانين قبل المصادقة عليها، التنازل على مجالات عمومية غير قابلة للتنازل، ممارسة التعذيب والسجن السري، تكميم الصحافة وسلب حقوق التظاهر والتجمع وتحديد الحق في الإضراب...
لقد أدى "الإخلال المستمر" بالدستور كوسيلة للحكم إلى استفحال مشاكل البلاد: يأس انتحاري للشباب، تصاعد الإرهاب، تعميم الفساد وترسيخ الفقر. والنتيجة : أصبح الجزائريون لا يؤمنون بالانتخابات ولا بالمؤسسات.


المطلوب في هذه الساعة هو تطبيق الدستور وليس تغييره.

نعلن أننا مجندون ضد قدر الأسوأ وندعو كل الذين يعارضون مشروع إضفاء الدستورية على التسلط أن يضموا جهدهم لجهدنا للدفاع معا على الحريات الديمقراطية ومبدأ التناوب على السلطة





No to the constitution of authoritarianism


"Someone is it against? The third term "exclaimed the President of the Republic in Tamanrasset. The answer is yes. Article 74 of the Constitution does he not the number of presidential mandates to two? The Algeria in 2008, that of harraga, the high cost of living, unemployment and suicide bomber, did not have other priorities as to arrange the status quo?
The campaign which led to believe that the third term for President Bouteflika is a national and popular claim is a blatant violation of the Constitution. For the promoters of this campaign, the country's basic law is just another obstacle to overcome on the road to a new presidency for life.
We Algerian citizens, outraged by this drift, do not accept the fait accompli. We expect we mobilize against the amendment of article 74 and, more generally, against the constitutional amendment announcement, which will strengthen the powers of the President of the Republic, already exorbitant, at the expense of those of Parliament.
Algeria has experienced a period of "stability" of men like that sought by the promoters of the third term: the President had all the powers, the National Assembly almost none, the post of Head of Government did not exist and number of presidential mandates is unlimited. Combined with social injustice, the "stability" has exploded in October 1988.
The Constitution of February 1989 was acquired at prices for the deaths of hundreds of young people. She was part of the Republican State to the worst years of violence. The tens of thousands of victims give it symbolic that betrays the coup de force in preparation.
The Constitution provides a minimum standard in the division of powers and protection of freedoms which political practice has never managed to rise. Recent years have trivialized rape of this text: using "ordinary" in legislative orders, the transfer of most powers of the Head of Government to the President of the Republic, the application of bills even before their adoption, Assignment of the Inalienable public areas, the practice of torture and incommunicado detention, the muzzling of the press, the denial of the rights of expression and association, restriction of the right to strike ...
"The permanent derogation" to the Constitution as a form of government has exacerbated the country's problems: suicidal despair of young people, escalating terrorism, widespread corruption, entrenchment of poverty. As a result, the Algerians no longer believe in elections or to the institutions.
It is time for implementation of the Constitution, not its review.
We express our mobilized against the worst fate. We call on all those opposed to a draft constitution from authoritarianism to join their efforts with ours to defend democratic freedoms and the principle of alternation in power.









Liste des signataires :

(Pour signer la pétition : respecter.la.constitution@gmail.com)

1. Abdesselam Ali-Rachedi, professeur de médecine, en retraite
2. Ahmed Blidia, éEconomiste
3. Omar Dahmouni, étudiant
4. Nacer Dahmane, travailleur social
5. Brahim Hannou, Ingénieur d'état
6. Mouloud Belhimeur D.E.S.S polytechnique
7. KHELIL ALI, enseignant univ. Constantine.
8. Massinissa OUARAB, universitaire
9. Harbi Djamel (Cadre
10. Mohamed Kebbab, graphiste
11. Ourida Benramdane, Directrice de PlaNet DZ
12. Rabah Hammachin, Professeur biotechnologie
13. Akli Chabane Ingénieur
14. Larbi Chelabi, Directeur Ingénierie, Technologies de l'information
15. Dr. Khaled Bousbahi (Ensignant Universitaire)
16. Farouk Makhloufi, informaticein à cevital
17. Medani Moussa, cadre
18. Amine Bensari, ingenieur
19. Ahmed Benbitour, ancien chef de gouvernement
20. MdSaid Aït-Rahmane, citoyen algérien
21. Rachid Rezagui, poète
22. Laggoune Rafik etudiant
23. Laggoune Malek cinéaste
24. Kellou Abdelmadjid, cadre commercial
25. Mohamed Safar Zitoun, consultant
26. Khalid Hanafi, directeur
27. Mohammed Noureddine retraité
28. Mohamed Ifticène, réalisateur
29. Aboud Doudou, agronome
30. Abdelkader Ogba, retraité
31. Mohand-Lounis Ouahbi, pharmacien
32. Tahar Dekar, directeur financier
33. Karim Bouguedoura, étudiant
34. Lyes Chiboune, médecin
35. Youcef Benchaabane étudiant
36. Rabahi Sofiane, architecte caricaturiste, peintre
37. Noureddine BENFETIMA, Cadre supérieur
38. Mokhtar Réda Tazi,Vétérinaire
39. Hocine Sabah, universitaire
40. Salem Kessal Universitaire
41. Mohand belmadi, PES
42. Salim Benkhlifa, étudiant
43. Zaïd Louni-Belmadi, PCEF
44. Nadit Taklit, cadre
45. Mahamed Djouadi
46. Karim Belmokhtar, Universitaire
47. Amira Bouraoui, médecin
48. Mohamed Ifticène, cinéaste
49. Idir Oubachir, universitaire
50. Hamid Amari, médecin
51. Ahcene Bouchama, cadre supérieur à la retraite
52. Ahmed Cherchem, Chargé de Cours, USTHB
53. Omar Buraba, Chef d'entreprise
54. Mourad SLIFI, doctorant à Paris VI
55. Benhadid outail, médecin
56. Amar Nekache, médecin
57. Linda Chergui, Universitaire
58. Mostefa Chergui, Universitaire
59. Malik Adda, PES
60. Mohand Agharmiou, Artiste-Informaticien
61. Naima Agharmiou-Rahmoun, Universitaire
62. Tayeb zaghouane, retraité
63. Hocine Zinai, ex-PDG, retraité
64. Zoubida Legouara, retraitée de l'éducation
65. Mohamed Mansouri, médecin
66. Jalal Baamara, ingénieur
67. Adel Abderrezzak, universitaire
68. Boussad Ouidja, poète
69. Redouane Meddane, ingénieur électronicien
70. Mohamed Zerrougui, étudiant
71. Rabah Hamad, universitaire
72. Rachid Kesri, enseignant
73. Rabah SAOUDI Enseignant
74. Maada SAOUDI, Assistante maternelle
75. Makhlouf Hamouchene, enseignant
76. Houria Chafai-Salhi, médecin psychiatre.
77. Omar Lardjane, enseignant-chercheur
78. Amine Benrabah, Diplomate retrait
79. Mahamed Djouadi, Chef d'Entreprise
80. Oubouzid Abdelhafid, Cadre
81. Redouna Sahnoun, informaticien
82. Mohamed Saidani, ingénieur en forage
83. Mohand Sebti Enseigant
84. Salim Tahri, étudiant
85. Rachid Terki, Universitaire; Chef d'entreprise
86. Mourad Bourachedene, ingénieur
87. Ahmed Bensalah, Politologue
88. Djillali Allouache, chef d'entreprise
89. Mohamed El Moncef Bentchikou, Professeur, Université de Constantine
90. Fatima-Zohra Rahli, étudiante en médecine, ORAN
91. Belkacemi Djaou, médecin
92. Daoud Rabai Cadre Dirigeant en retraite
93. Khalid Hanafi, directeur RBS Communication
94. Akli Khermane, militant démocrate
95. Mohand Amokrane Bekka, étudiant
96. Youcef Kolli, militant des Droits de l'Homme
97. Aït-Mohand belaïf, éducateur
98. Kheira Dekali, Militante RAFD
99. Salah Brahim Kaddour , fonctionnaire
100. Fodil Benacer, Ingénieur
101. Amar Belkacem, étudiant en médecine
102. AzouaouDjafar, cadre supérieur d'entreprise
103. Azeddine At-Ali Yahia, architecte
104. Messaoud Lazreg, magister en Sciences Agronomiques
105. Ahmed Hadj Mohand, universitaire
106. Mohamed Améziane Ghmemit, chef de laboratoire, université de Boumerdès
107. Brahim Tabeche, concepteur
108. Meriem Benslama, étudiante en anglais
109. Yahia Difellah, concepteur
110. Malik Medjbour, concepteur
111. Ghania Hammadou, journaliste
112. Abdullah Djemame, chirurgien, Constantine
113. Dr Djamal Chenibeche,enseignant
114. Karim Belattar, conseiller en sécurité financière
115. Khelfa Rezika, enseignante
116. Hocine Benamara, enseignant
117. Madjid Mahloul, retraité
118. Nadir Dahmani, ingénieur
119. Mohand Mokhtari, ingénieur
120. Omar Toukal, Administrateur système Informatique
121. Mohand la£id Mouaci, retraité
122. Abdelkader Rahli, journaliste
123. Abdellah Thaminy, économiste
124. Boualem Nabet, enseignant
125. Abdelaziz Khadraoui, journaliste
126. Amir Mansouri, BTS en froid
127. Tahar Aït-Hammouda, psychiatre
128. Mourad Sahli, doctorant, Belgique
129. Ramdane Houyou, auteur-compositeur
130. Yamina Aouacheria,
131. Abbas Boussad, informaticien
132. Hakim Addad, militant associatif
133. Chikh Achrati, médecin
134. Nourredine Ahmine, avocat
135. Louisa Ait Hamou : Universitaire
136. Arezki Ait Mouloud, fonctionnaire
137. Djamila Ait Yala, praticienne de la santé
138. Ouali Ait-Yahia, Laddh
139. Chérif Aissat, ingénieur
140. Kamel Aissat, universitaire
141. Sanhadja Akrouf, militante associative
142. Hafidha Ameyar, journaliste
143. Zoubir Arous, universitaire
144. Zoheir Belkaddar, archéologue
145. Mahmoud Belhimeur, journaliste
146. Zohra Benaïssa, médecin
147. Rabah Benlatrèche, retraité
148. Abdelaziz Benmahdjoub (Habib Ayoub), écrivain
149. Saïd Benmerad Djamel-Eddine Amriou, caricaturiste
150. Ahmed Ancer, journaliste
151. Sid Ali Aoûn, syndicaliste
152. , consultant
153. Saad Benmiloud, chef d'entreprise
154. Djaafar Bensalah, journaliste
155. Ghanem Boha, cadre d'entreprise
156. Mohamed Bouazdia, journaliste
157. Nabila Bouchaala, doctorante en communication
158. Sara Bouchaïr, étudiante
159. Rachid Bouchenna, universitaire
160. Said Boudiaf, historien
161. Ali Boudoukha, journaliste
162. Mansour Bouherine, retraité
163. Fodil Boumala, universitaire
164. Lahcene Bourbia, journaliste
165. Malika Boussouf, journaliste
166. Mohamed Bouziane, enseignant à l'USTO, Oran
167. Ahmed Brahimi, universitaire
168. Kader Brahimi, journaliste
169. Samia Chala, réalisatrice
170. Farid Chaoui, professeur en médecine
171. Abed Charef, écrivain
172. Farid Cherbal, professeur d'université, Bab-Ezzouar
173. Kaddour Chouicha, universitaire
174. Khadidja Chouit, journaliste
175. Idir Dahmani, journaliste
176. Kamel Daoud, journaliste
177. Mohamed Daoud, cadre associatif
178. Said Djafar, journaliste
179. Habiba Djahnine, réalisatrice
180. Ali Djerri, journaliste
181. Ali Draa, journaliste
182. Khawla Taleb El Ibrahim, universitaire, linguiste
183. Ihsane El-Kadi, journaliste
184. Farid Farah, universitaire
185. Nabile Farès, écrivain
186. Baya Gacemi (journaliste)
187. Boualem Gueritli, réalisateur
188. Asma Guergour, étudiante
189. Salah Hadidi, architecte
190. Brahim Hadj Slimane, journaliste
191. Djillali Hadjadj, Transparency International
192. Dalila Hadjadji, vétérinaire
193. Rachid Hamatou, photographe
194. Sid Ahmed Hammouche, journaliste
195. Abdenour Haouati, manager
196. Merzouk Hamiane, journaliste
197. Khelifa Hareb, fonctionnaire
198. Abderrahmane Hayane, journaliste
199. Mohamed Hujeiri, journaliste
200. Ali Ihaddadène, enseignant
201. Souad Inal, bibliothécaire
202. Noureddine Inoughi, journaliste
203. Mâamar Kerfa, médecin
204. Chérifa Khadar, association Jazairouna
205. Ahcène Khellas, universitaire
206. Mourad Krinah, plasticien
207. Nasreddine Lezzar, Avocat
208. Lotfi Madani, Universitaire
209. Layachi Mahdi, consultant
210. Yahia Makhiouba , étudiant
211. Mustapha Mangouchi, cinéaste
212. Mohamed Lakhdhar Maougal, universitaire
213. Denis Martinez, artiste peintre
214. Djemaa Maazouzi, universitaire
215. Mohamed Mebtoul, sociologue
216. Abbas Mechdal , médecin
217. Miloud Medjamia, consultant
218. Abdesselam Mehana, Maitre de conférences, USTHB
219. Abdelkrim Mekfouldji, Enseignant
220. Mohamed Mekkioui, enseignant universitaire, USTO, Oran
221. Arezki Metref, journaliste, écrivain
222. Youcef Mimouni - Ingénieur en environnement
223. Karim Mokrane, universitaire
224. Jean-Pierre Lledo, réalisateur
225. Samira Negrouche, poète
226. Karima Nekka, chargée de communication
227. Ibrahim Nouh, libraire, Ghardaia
228.Yacine Omar, étudiant
229. M.Salah Ouadahi, journaliste
230. Kamel Ould Ouali, fonctionnaire
231. Mehdi Ould-Rouis , Designer
232.Hacène Ouali, journaliste
233. Mohamed Ourabi, ancien député FLN
234. Akli Ourad, ingénieur
235. Djamel Noun, caricaturiste
236. Mountassar Oubetroune , journaliste
237. Yacine Remi, journaliste
238. Younes Saadi – Etudiant
239. Halim Sahraoui, réalisateur
240. Hamid Saïdji, cinéaste
241. Amel Sansal, ingénieur
242. Boualem Sansal, écrivain
243. Mohamed Sehaba, poète
244. Mohamed Smain, LADDH
245. Aziz Smati, réalisateur
246. Hanafi Taguemout, journaliste
247. Yassine Temlali, journaliste
248. Idir Touler, ingénieur
249. Karima Yefsah, universitaire
250. Nesroulah Yous, Artiste peintre,
251. Omar Zegane, enseignant
252. Salah Ziad, journaliste
253. Youcef Zirem, écrivain
254. Kamel Zmit, Médecin
255. Amine Benrabah, Diplomate retrait
256. Mahamed Djouadi, Chef d'Entreprise
257. Oubouzid Abdelhafid, Cadre
258. Redouna Sahnoun, informaticien
259. Mohamed Saidani, ingénieur en forage
260. Mohand Sebti Enseigant
261. Salim Tahri, étudiant
262. Rachid Terki, Universitaire; Chef d'entreprise
263. Mourad Bourachedene, ingénieur
264. Ahmed Bensalah, Politologue
265. jillali Allouache, chef d'entreprise
266. Mohamed El Moncef Bentchikou, Professeur, Université de Constantine
267. Fatima-Zohra Rahli, étudiante en médecine, ORAN
268. Belkacemi Djaou, médecin
269. Daoud Rabai Cadre Dirigeant en retraite
270. Khalid Hanafi, directeur RBS Communication
271. Akli Khermane, militant démocrate
272. Mohand Amokrane Bekka, étudiant
273. Youcef Kolli, militant des Droits de l'Homme
274. Aït-Mohand belaïf, éducateur
275. Kheira Dekali, Militante RAFD
276. Salah Brahim Kaddour , fonctionnaire
277. Fodil Benacer, Ingénieur
278. Amar Belkacem, étudiant en médecine
279. AzouaouDjafar, cadre supérieur d'entreprise
280. Azeddine At-Ali Yahia, architecte
281. Messaoud Lazreg, magister en Sciences Agronomiques
282. Ahmed Hadj Mohand, universitaire
283. Mohamed Améziane Ghmemit, chef de laboratoire, université de Boumerdès
284. Brahim Tabeche, concepteur
285. Meriem Benslama, étudiante en anglais
286. Yahia Difellah, concepteur
287. Malik Medjbour, concepteur
288. Ghania Hammadou, journaliste
289. Abdullah Djemame, chirurgien, Constantine
290. Dr Djamal Chenibeche,enseignant
291. Karim Belattar, conseiller en sécurité financière
292. Khelfa Rezika, enseignante
293. Hocine Benamara, enseignant
294. Madjid Mahloul, retraité
295. Nadir Dahmani, ingénieur
296. Mohand Mokhtari, ingénieur
297. Omar Toukal, Administrateur système Informatique
298. Mohand la£id Mouaci, retraité
299. Abdelkader Rahli, journaliste
300. Abdellah Thaminy, économiste
301. Boualem Nabet, enseignant
302. Abdelaziz Khadraoui, journaliste
303. Amir Mansouri, BTS en froid
304. Tahar Aït-Hammouda, psychiatre
305. Mourad Sahli, doctorant, Belgique
306. Ramdane Houyou, auteur-compositeur
307. Yamina Aouacheria,
308. Abbas Boussad, informaticien
309. Khelil Nourine, diplômé de l'ENA
310. Mohamed Bensalah, Chercheur universitaire, Oran
311. Abderrezak Derriche, médecin privé
312. Ahmed Charef, étudiant
313. Ali Goucem, Informaticien
314. Mohand Chalal, universitaire
315. Fadéla Siguerdidjane, enseignante universitaire
316. Soumia Sebsadji, enseignante
317. D jamila Loukilk, journaliste
318. Djamel Moulla, journaliste
319. Lamia Ighil chimiste
320. Mohand Salah Makhlouf, inspecteur des impôts
321. Ali Khettal, Docteur , Recherche et Développement
322. Hebbache Zaher,Professeur
323. Akli Merzoug, Industriel
324. Sabrina DRAOUI, photographe
325. Kamel Harani, enseignant
326. Nazim Bensalah archéologue
327. Khaled Bouchibane, cadre EPE
328. Hamid Ben Allak, fonctionnaire
329. Mounir SARNI, Doctorant en Informatique
330. Mohamed Baahmed, enseignant de langue française
331. Younès BENYAHIA artiste peintre
332. Mohamed Akriche, étudiant
333. Hamid Boudemagh, fellah
334. Hamid Bessaou, informaticien
335. Adda Adda,Ingenieur
336. Akli khermane, infirmier
337. Mohamed El Hadi Derguini, étudiant en médecine
338. Mohamed Larbaoui, retraité
339. Hocine Seghir, ancien officier de sûreté
340. Aïssa Trifi, enseignant universitaire
341. Mohand Akkal, commercial
342. Missoum Boumediene,correspondant de presse
343. Said Ouidir, chef d'entreprise
344. Malika Moali, Ingénieur d'état
345. Abdelkrim Senouci, médecin
346. Hebbache Zaher,Professeur CEM
347. Soumia Lahmer, professeur
348. Hamid Boudemagh, fellah
349. Abdelaziz Boubakir, universitaire
350. Mouhoub Meniche, salarié
351. Mustapha haddadi, universitaire
352. Mohamed Iouanoughène, journaliste
353. Zahreddine Smati, journaliste
354. Saad Daed, manager sportif
355. Makhlouf Aouli, moudjahid
356. Mohamed Chabou, chirurgien dentiste
357. Hakim belbatti, journaliste
358. Samir Chebout, technicien supérieur en génie civil
359. Ahcene Amarouche, économiste, Secrétaire Général de l'AADRESS
360. Rabah Habbou, retraité
361. Rachid Benredouane, cadre retraité de la Sonatrach
362. Fatima Wahabbi, medecin
363. Noureddine harouche, professeur d'université
364. Kamel Larbi, manager logistique et transports
365. Djelloul Mendil, chercheur
366. Adda Adda,Ingenieur
367. Khélifa Bechir, comptable
368. Azzouz Bellal, retraité
369. Salim Bensedira, cadre finacier
370. Lotfi Bendaoud, chirurgien dentiste
371. Djamal,Ouali, étudiant
372. Karim Hadjersi, ingénieur
373. Abdelhak Zidouni, technicien
373. Mohamed El-Habib Chami, informaticien, Aïn-Sefra
374. Karim Hadjersi, ingénieur
375. Salim Abadou, médecin
376. -Siguerdidjane Fadela, enseignante universitaire
377. -Sebsadji Soumia, enseignante universitaire
378. Loukil Jamila, journaliste
379. Baali-Cherif Djamel, enseignant universitaire,
380. Goucem Said, enseignant universitaire
381. Skander Tayeb-Hacune, doctorant
382. Samir Boucheffa, cadre supérieur
383. Yasmine Haffaf , Etudiante
384. Taleb Benali . Retraité de l'Education
385. Merzak Lounis, Conseiller à l'orientation professionnelle
386. Mohamed-Eddine Chiba, ingénieur pétrolier
387. Akli Hamouni, consultant, journaliste
388. Mouloud Dahmani, ingénieur, gérant de société
389. Amine Bouderbal, vétérinaire
390. Anissa Senoussi, étudiante
391. Ibtissem Benarabe; étudiante
392. Nadjib Derouiche, chercheur
393. Ghania Amriout, journaliste
394. Mourad Sahli, doctorant
395. Rabah Hammad, enseignant
396. Rachid Kesri, enseignant
397. Abdelkader Rahli, journaliste,
398. Djouher OULD-SAID, étudiante
399. Kamel Tizioukdal, entrepreneur
400. Hocine BOUMEDJANE, Syndicaliste
401. Hamid Bessaou, Ingenieur
402. Ahlem Nemer-Arioua, Médecin
403. Lyes MERABET, Etudiant
404. Adlene Nemer, médecin
405. Benali Taleb, Retraité
406. ALOUIT Toumy, employé
407. Salah SEDRATI, Ancien cadre Naftal
408. Karim Belattar, conseiller en sécurité financière
409. Yacine Khalfi, cadre retraité
410. Rafik Berdous, étudiant
411. Ahcene Berdous, Inspecteur de l'éducation
412. Halim Bari, consultant
413. Djamal Chenibeche, Enseignant
414. Saad Lounes, Journaliste
415. Messaoud Bouzair, Ingenieur
416. Fodil BENACER, Ingénieur
417. Djamel Ouldali, ingenieur
418. Rachid Boudia, cadre
419. Amira Bouraoui, médecin
420. Amara Boukhalfa-cadre
421. Hocine Mezghiche, enseignant
422. Mohamed Bouyahiaoui, audiophonologiste
423. Messaoud Badjou,étudiant
424. Tahar Ait Hammouda, psychiatre
425. Abbas Boussad, universitaire
426. Hellal Khelaf , ingénieur
427. LAIFA Hocine, Cadre bancaire
428. Djamel Lakrouz, consultant en ressources humaines
429. Mouhoub Meniche, salarié
430. Kamel Benziane, enseignant
431. Saddek Bouaicha, enseignant
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#Posté le lundi 04 février 2008 12:37

Modifié le jeudi 21 février 2008 18:00

AFFAIRE MATOUB LOUNES

En début d'après midi du jeudi 25 juin 1998, la radio Algérienne annonçait l'assassinat du chanteur kabyle LOUNES MATOUB par un groupe de terroristes appartenant au GIA.

L'été s'annonçait chaud car le bras de fer entre les généraux de l'état major de l'ANP et ceux des services de la DRS (Mohamed LAMARI, Mohamed TOUATI, Fodil CHERIF, Mohamed GHENIM, Mohamed MEDIENE et Smain LAMARI) d'un côté, et le clan de la présidence dirigé par ZEROUAL et BETCHINE, de l'autre, avait pris une tournure dramatique, et les pressions et les marchandages habituels, autrefois à peine perceptibles, avaient cédé la place aux menaces et aux insultes par presse interposée avec une véracité sans précédent.

Les généraux du clan LAMARI voulaient à tout prix la tête de "BETCHINE" l'ancien patron des services et l'ami personnel du président Liamine ZEROUAL devenu ministre conseiller, qu'ils soupçonnaient de préparer avec d'autres officiers (parmi lesquels, on retrouve un ex-commandant du CPMI/Ben Aknoun, le lieutenant-colonel Haddad Abdelkader alias colonel Abderrahmane; surnommé le "Tigre" à cause de son professionnalisme), une nuit des longs couteaux.
En effet, dès son arrivée au siège de la présidence, Betchine avait rappelé à ses côtés, des officiers issus de la DRS (mis à l'écart et en froid avec Toufik depuis le départ de Betchine du service) pour constituer le bureau des affaires de sécurité nationale. Le bureau dirigé principalement par Betchine, secondé par le lieutenant-colonel Zoubir et le "Tigre" était en charge des questions relatives à la sécurité de l'état et avait des sources d'informations diverses à l'intérieur de l'armée et dans le milieu civil. Le traitement et l'exploitation des informations récoltées par le bureau de Betchine offrait au président Zeroual la liberté de prendre des décisions touchant des domaines sensibles comme celui de la défense.

Un des grands coups réalisés par le bureau de Betchine est le limogeage du général AbdelMadjid Taghit pour cause de corruption ou celui du général Said Bey pour cause de négligence grave. La présidence a exigé et obtenu le départ du général SAID BEY patron de la première région militaire et très proche du clan LAMARI-TOUFIK (désigné par la suite, par Mohamed Lamari comme représentant de l'ANP à l'OTAN) suite à sa passivité coupable avant et après les grands massacres de 97.
L'image de la présidence Algérienne a été bien plus que secoué à cette période étant donné que les coupables des massacres sont restés à ce jour dans une totale impunité. Pour le président ZEROUAL, le responsable principal de la situation catastrophique en Algérie était évidemment Mohamed LAMARI, le chef de l'état major de l'ANP, qui a ordonné quelques jours avant les massacres aux troupes de ne pas quitter les garnisons à partir de 22heures sous peine de graves représailles envers les contrevenants.
A l'intérieur de ces même casernes très proches des lieux de massacres et contraintes à l'immobilité, les soldats entendaient les cris et les appels au secours des centaines de victimes, pire encore les rares survivants qui ont réussi à arriver aux portes des casernes pour demander de l'aide ont été refoulés par des soldats qui obéissaient à des ordres qu'ils ne comprenaient pas et qui les mettaient dans une perdition totale.

Presque au même moment, le gouvernement OUYAHYA peaufinait la loi d'arabisation générale (maintes fois annoncée puis ajournée), sous le la direction du président ZEROUAL.
C'est dans ce climat glauque qu'une réunion décisive de haute importance a regroupé dans une villa proche de la capitale appartenant aux services de la DRS, des officiers supérieurs de l'ANP et des représentants du RCD.

Les officiers qui ont été dépêchés par les responsables du cabinet noir, sont en l'occurrence le général Mohamed TOUATI, tête de fil de la nouvelle mouvance au sein de l'ANP (Après la mouvance arabo-revolutionnaire issue de l'ALN, c'est la mouvance laïque constituée d'ex-officiers de l'armée française qui a pris la tête de l'ANP) et le colonel M. Fergani Alias MERZAK un des anciens éléments de la DRS et personnage très introduit dans les milieux Kabyles et officier traitant de plusieurs sources (agents) au sein du MCB et du RCD (Merzak est l'un des rares hommes de confiance de Toufik en charge exclusive du dossier Kabyle).

Du côté du RCD, KHALIDA MESSAOUDI une activiste bèrbère très acquise aux thèses érradicatrices de TOUATI pour la lutte anti-terroriste et Noureddine AIT HAMMOUDA chef d'une des plus importantes milices du pays.

Après les formalités d'usage entres les personnes présentes qui se connaissaient du reste très bien, puisque cette rencontre n'était pas la première du genre , la séance est officiellement ouverte et c'est Noureddine Ait Hammouda qui prend en premier la parole pour exprimer avec beaucoup d'émotion l'inquiétude de la composante BERBERE de la population face aux risques d'explosion que générera la mise en pratique du projet de loi relatif à la généralisation de la langue arabe. Ait Hammouda spécifie bien que pour tous les Kabyles, le synonyme d'arabisation est islamisation et terrorisme, il évoque même les pires scénarios si ce projet est conduit à son terme.

En réponse le général TOUATI suggère aux représentants du RCD une mobilisation des artistes et des intellectuels surtout kabyles avant toute chose même à l'échelle internationale, et passer ensuite à la mobilisation de la rue (Manifestations, grèves, boycottages) pour contrer le gouvernement et l'obliger à revoir son projet.

KHALIDA MESSAOUDI fait remarquer au général TOUATI que le temps presse et que la population kabyle est lasse des grèves et des slogans devenus classiques, et que de toute façon la division du MCB (avec ses deux tendances, la coordination proche du RCD et la commission proche du FFS) d'un côté, et la lutte entre le RCD et le FFS rendent la mobilisation populaire, une chose tout à fait impossible : » l'expérience, disait-elle, nous a démontré que les conservateurs n'entendent pas raison lorsqu'il s'agit de mobilisation pacifique comme pour l'abrogation du code de la famille alors que les intégristes ont réussi a nous imposer avec la violence, leurs représentants au sein même du gouvernement .

AIT HAMMOUDA avec des mots à peine couverts fait comprendre aux représentants du MDN que beaucoup de Kabyles déterminés n'hésiteront pas à retourner leurs armes contre le pouvoir central dans le cas limite et que les intégristes ne manqueront pas de profiter de cette situation et de l'exploiter en leur faveur.

Le colonel MERZAK qui connaît assez bien ce dernier lui réplique que la région est truffée de maquis du "GIA" dont la plupart des chefs sont originaires de la région même de Tizi Ouzou.
Puis dans un long monologue sur la situation du pays, une phrase prononcée par le colonel Merzak fait l'effet d'une bombe « le haut commandement de l'armée prendra ses responsabilités au cas où des troubles éclateraient à grande échelle ».
L'armée ne restera jamais les bras croisés. De toute façon la société civile ne soutient pas assez l'armée dans la lutte contre les intégristes d'après le colonel Merzak.

KHALIDA MESSAOUDI réfute les arguments du colonel, mais profite de son intervention pour demander au général TOUATI des explications sur le mutisme de l'armée et ses cadres modernistes sur la fraude qui a entaché les élections de 1997 au profit du RND le parti de BETCHINE. Elle se demande même "pourquoi est ce qu'ils ne prennent pas les choses en main ? " et pourquoi les démocrates républicains ne retrouvent pas des places de choix dans les institutions du pays. Elle prend pour exemple le cas de la Turquie et le succès remporté par son armée dans la gestion du phénomène intégriste malgré les risques de voir ses chances de rejoindre l'Europe réduites.

Le général TOUATI reprend la parole pour dire: « Au cas où la situation devient incontrôlable, l'armée prendra le pouvoir et décrétera l'état d'exception pour une courte période mais suffisante pour mener à bien son projet d'éradication des groupes armés et leurs relais politiques. C'est la seule façon d'arriver à nos objectifs, mais il faut absolument éliminer par la même occasion, les secteurs du conservatisme au sein des appareils de l'état, le pouvoir sera rendu ensuite aux civils ». Et à TOUATI de conclure: « Nous sommes prêts de toute façon, on attendaient juste que les conditions soient réunies, nous avons la conviction qu'un état républicain verra le jour incessamment dans notre pays.

Le colonel MERZAK répète que le commandement de l'armée n'est pas pour la loi d'arabisation, mais ce n'est pas a l'institution militaire de s'y opposer de façon visible ; la contestation doit venir des politiques et de la rue plus précisément. Il rappelle même la formidable mobilisation des kabyles en 1994 pendant la grève et lors de l'enlèvement de MATOUB.

« La mobilisation des kabyles, c'est mon affaire » dit AIT HAMMOUDA en guise de promesse .
Le colonel MERZAK donne rendez-vous à ce dernier le lendemain dans les bureaux des services, au siège du MDN, et la réunion a ainsi pris fin après un échanges de salutations.

Voilà ce qu'on appelle dans le jargon des services secrets « la mise en condition » ou la préparation psychologique du sujet. En fait la guerre entre la présidence et les généraux de l'état major de l'armée battait son plein et ces mêmes généraux voulaient profiter de l'erreur que ZEROUAL allait commettre en appliquant la loi de généralisation de l'arabisation. En réalité les généraux de l'armée projetaient un coup d'état et pour arriver à leurs fins tous les moyes allaient être utilisés.

Cette réunion qui a été organisée par les services secrets (la DRS) avec la bénédiction des autres généraux a été bien sûr enregistrée et réécoutée par la suite par Mohamed LAMARI, TOUFIK, Smain LAMARI, TOUATI et le colonel MERZAK, et pendant cette réunion des "chefs" de graves décisions ont été prises.
L'enregistrement audio de la rencontre a été classé " TRES SECRET "par un procès verbal avec la transcription intégrale et archivé sous la référence: PVRQ/12/5/8/MDN/DRS. Nous l'avons reproduit fidèlement en guise d'introduction à "l'affaire MATOUB", pour comprendre que l'assassinat de MATOUB ne doit rien au hasard mais qu'il a été savamment orchestré par le cabinet noir.



Le choix de la cible

Après la rencontre avec les généraux, les chefs du RCD étaient sûrs que l'heure du changement et de la rupture avait sonné, et ont ainsi imaginé et étudié pour la circonstance plusieurs plans d'actions affin de contribuer à leur façon et de manière active à cette micro-révolution.
Parmi les plans évoqués, la désobéissance civile et la grève illimitée. Les deux options ont été rejetées après une discutions houleuse à cause du haut risque de l'échec, surtout que le FIS avait laissé des plumes en utilisant ces mêmes options auparavant, alors qu'il était bien implanté au niveau national. Plus important encore, le FFS n'aurait jamais marché dans une telle aventure nécessitant une mobilisation semblable à celle du printemps bèrbère.

AIT HAMMOUDA a proposé à SAID SAADI d'occuper le champ médiatique en ALGERIE d'abord, en faisant remarquer que les milieux proches du RCD dans la capitale française prendraient le relais ensuite; « la mobilisation on verra plus tard » disait-il.
"Avait-il une idée derrière la tête? il parlait en tous les cas avec une assurance qui a dérouté tous le monde" affirme une personne présente dans la réunion.
AIT HAMMOUDA était certain que la région kabyle serait le tombeau du projet OUYAHIA et du pouvoir de Zeroual. Cette assurance AIT HAMMOUDA la détenait de sa rencontre avec le colonel MERZAK, au siége du ministère de la défense et c'est durant cette réunion que le sort de certains éléments gênants pour le tandem de l'état major s'est décidé.

AIT HAMMOUDA savait que MATOUB voulait visiter Tizi Ouzou depuis un bout de temps, et n'a pas hésité à l'appeler pour demander soi disant de ses nouvelles, durant la conversation Matoub a demandé des nouvelles de la région, et c'est à ce moment que Ait Hammouda a commencé à se vanter du bon travail qu'il a entrepris avec ses amis et du bon résultat qu'ils ont obtenu; la région était devenu selon lui plus sûre qu'Alger. Presque instinctivement Matoub a exprimé son désir de rentrer mais il était hésitant à cause de ses appréhensions envers le pouvoir suite a la sortie de son nouvel album où il parodiait l'hymne national. Ait Hammouda ne s'est pas ménagé pour convaincre Matoub qu'il n'avait absolument rien à craindre, même de la part des autorités. Ait Hamouda a même promis à Matoub une protection rapprochée digne d'un chef d'état, depuis sa descente d'avion jusqu'au jour de son départ. Face à ces promesses Matoub avait déclaré que suite à cela sa visite à Tizi Ouzou ne saurait tarder.

C'est le chef d'antenne de la DRS à Paris, le colonel Smain Seghir de son vrai nom Ali Benguedda (très intime à Smain Lamari qui l'a nommé à ce poste après le décès du lieutenant-colonel Souames Mahmoud alias colonel Habib), qui a annoncé à Toufik et Smain Lamari l'imminence du voyage de Matoub à Alger avant même que Matoub ne prenne son billet d'avion.

MATOUB savait que de nouvelles menaces ont été proférées contre lui par le groupe armé auteur de son enlèvement du 25 septembre 1994, surtout après la sortie de son livre; il faut dire que ce kidnapping n'avait rien d'un coup monté par les officines de Smain, mais bel et bien une opération organisée par un groupe islamiste de la région même de Tizi Ouzou, sa libération par contre s'est faite grâce à l'intervention d'une taupe (un des agents de la DRS travaillant sous couvert avec les islamistes dans le maquis) et qui a empêché son exécution depuis le sommet du commandement du GIA sous prétexte que l'assassinat de Matoub ferait baisser la popularité du GIA dans la région.
Matoub était amère en se sachant sous la menace de gens qu'il avait déjà rencontré une fois ; d'un autre côté la sortie imminente de son album qui avait bénéficié d'une large publicité n'arrangeait pas les choses, surtout qu'il tournait au ridicule certains dirigeants du RCD favorables à Zeroual.

Presque au même moment à Alger, Une intervention troublante de la part d'AIT HAMMOUDA auprès de certaines connaissances a fait capoté l'obtention d'un visa pour madame MATOUB qui lui aurait permis de rejoindre son mari en France, et la question reste posé à Ait Hammouda sur les vrais motifs de cette intervention soutenue de très prés par le général Mohamed Touati.

A Paris MATOUB a été mis sous surveillance, par une équipe jour et nuit, et malgré les difficultés et les risques d'une telle opération à l'étranger, le général Toufik n'a pas hésité à employer tous les moyens disponibles pour le suivi de cette affaire. Toufik était informé grâce aux rapports (Bulletin de Renseignement Quotidien ou BRQ) envoyés quotidiennement par le colonel Ali.
Le dossier Matoub devenait lourd et coûteux à cause des moyens engagés et c'est le listing de Air Algérie qui a donné la confirmation finale de la date du retour de MATOUB à Alger.

Le choix de MATOUB était devenu cyniquement naturel. Les stratèges du MDN et des services connaissaient l'importance du crédit de sympathie que MATOUB avait auprès des jeunes en Kabylie et même à l'étranger, ils savaient que l'onde de choc qui suivrait sa mort pourrait ébranler très fortement le clan de la présidence, il suffisait juste à ce moment là de souffler sur la braise pour que tout l'édifice constitutionnel s'écroule .
Le parcours de MATOUB suscite beaucoup d'admiration mais aussi des interrogations parmi ses propres amis qui doutaient de son calvaire (comme il a été décrit dans son livre en 1994). Mais contrairement aux scénaristes, les services algériens, partant d'une fiction, ont écrit une histoire vraie dans laquelle Toufik et Touati avaient distribué des rôles bien précis à tout un chacun ; le but était d'abattre Zeroual et Betchine d'un côté et de donner le coup de grâce aux islamistes de l'autre.

La décision de liquider MATOUB a été prise au plus haut niveau de la hiérarchie militaire dans le bureau même du chef des services de la DRS le général TOUFIK (situé au rez-de-chaussée du bâtiment C, au MDN). Le département d'infiltration et de manipulation de la DRS a rappelé pour la circonstance un officier infiltré dans un groupe armé dans les monts de Sidi Ali BOUNAB qui répondait au pseudonyme de capitaine RIADH alias « ABOU DOUDJANA ».
Pour les islamistes du groupe il se faisait passer pour un déserteur de la gendarmerie, il est devenu grâce à ses connaissances militaires et à son aide, le conseiller « manipulateur » de H.HATTAB dans le domaine militaire et le choix des actions et des cibles!
Une fois le capitaine Riadh mis au courant de sa nouvelle mission, il est reparti avec le plan et l'ordre de l'exécution du chanteur, mais un imprévu s'est produit lors de la dernière ligne droite: Hassan Hattab ne voulait rien savoir et a refusé d'écouter son conseiller militaire sur la nécessité d'une telle liquidation. Devant l'entêtement de Hattab, ABOU DOUDJANA informe son commandement (selon un procédé de communication pré-établi) que le chef du groupe ne voulait pas céder après de nombreuses discussions.

C'est à ce moment là que la deuxième équipe (plan de secours) a pris le relais deux jours avant le crime. La gendarmerie locale avait reçu de la part du commandement régional de tutelle l'ordre de stériliser la route qui mène au village de Taourirt moussa, et un groupe de trois individus membre de l'auto-défense de la région a été surpris entrain de faire du repérage, interrogés par les gendarmes les trois individus ont prétendu que leur chef Ait HAMOUDA leur avait donné l'ordre de faire le trajet pour le sécuriser. Cette rencontre a été cité par les gendarmes dans le rapport quotidien de fin de mission.

Quelques semaines après la mort de MATOUB les gendarmes en question ont reçus un avis de mutation, et les trois miliciens sont morts dans une embuscade tendue par le groupe de ABOU DOUDJANA!


L'assassinat de MATOUB a mis la région en émoi, les premières violences éclatèrent dans la ville de TIZI OUZOU et quelque part à ALGER les instigateurs du crime attendaient que leurs agents attisent les flammes, pour passer à l'action.
ZEROUAL qui a compris grâce à son conseiller BETCHINE la man½uvre de ses adversaires (suite à une fuite organisée par TOUFIK) a demandé au dernier moment un sursis à TOUFIK et TOUATI qu'il a obtenu sous conditions.

La famille de MATOUB par son sens de la responsabilité a appelé au calme et a demandé aux autorités à ce que justice soit faite, cette initiative a calmé la population malgré la mort tragique d'un jeune manifestant touché par balle par un provocateur proche de AIT HAMMOUDA !

ALI MECILI (une autre victime des services algériens) disait que « derrière l'assassinat d'un kabyle, il y a toujours un kabyle ».

Le sort de MATOUB a été scellé dans une villa près d'Alger à la suite d'une rencontre entre des officiers manipulateurs, et certains responsables politiques qui n'ont ni le sens de la fidélité ni celui de l'honneur dont le fils d'un illustre révolutionnaire algérien mais qui ne lui a pas légué le gène de l'honneur, et qui a vendu son âme à un officier traitant contre une situation et un pouvoir éphémère, l'orgueil et la jalousie sont à l'origine de sa compromission.


*Pourquoi des égorgeurs d'enfants ont-ils laissé la vie sauve à madame MATOUB ?

*Quelle est la nature exacte de la relation entre AIT HAMMOUDA et la femme de MATOUB ?

*MATOUB avait-il des informations sur la relation trouble de sa femme avec AIT HAMMOUDA ?

*Qui a informé MATOUB des liens de sa femme avec les services (Plusieurs membres de sa famille gravitent autour de la DRS).

*Pourquoi certains journaux proches du RCD ont-ils relié l'intox des services selon laquelle les assassins de MATOUB ont été abattus ? alors que la pseudo- enquête en était à ses débuts ?

*Qui a déplacé la voiture de MATOUB, et pour quels motifs ?

*Qui a intérêt à détruire la première version du rapport balistique, faite par la gendarmerie et qui a mis à jour les contradictions dans les déclarations de Madame MATOUB ?

*Qui a ordonné la mutation des gendarmes chargés de l'enquête ?

*Pourquoi a-t-on assassiné les trois miliciens ? (information donnée par plusieurs quotidiens algériens quelques semaines après la mort de MATOUB).

*On laisse le soin à AIT HAMMOUDA de répondre à toutes ces questions.
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#Posté le samedi 26 janvier 2008 18:37

La révolte des algeriens contre la hogra de l'état algerienne

ici photo de La révolte des algeriens contre la hogra de l'état algerienne
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#Posté le samedi 26 janvier 2008 18:00

barbarie et assasinat

Cette photo montre une famille algérienns lors le l'enterment de leur proche victme du terrorismes integristes que le regime du pouvoir policier a enfanté.

assasinat
hogra
barbarie
chomage
insécurité
et........
et..............
et............

la liste est longue
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#Posté le samedi 26 janvier 2008 17:58

BOUTESRIKA et ses aliés

Ici image qui montre comment BOUTESRIKA prépare sa tactique pour avoir un 3éme mandat et violer la constitution algérienne. ( image qui montre les tétes de ses aliés BELKHADEM-OUYAHIA -SOLTANI-SIDI SAID-ZERHOUNI ).

pauvre algerie que tu es..............


Vive algerie libre et démoctratique
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#Posté le samedi 26 janvier 2008 17:48

Hogra

Ici photo represente les chiens de BOUTESRIKA qui veulent empécher le FFS ( le seul parti d'oppsition en algerie ) a pouvoir maiféster a lager contre le pouvoir policier du dictateur BOUTESRIKA



""" NI ETAT POLICIER NI ETAT INTEGRISTE ""

c'est le slogon le plus connu de ce parti démocratique en algerie
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#Posté le samedi 26 janvier 2008 17:46

victime des mainestations en kabylie

ici photo d'un martyre des manifestations ( printemps noir ) en kabylie en 2001 entouré par sa famille et qui a éte assasiné par les gendarmes a azazga et ce parcequ'il a dit tous simplement non à la HOGRA.

pouvoir assasin

pouvoir assasin

pouvoir assasin
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#Posté le samedi 26 janvier 2008 17:40

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